RDC/Rentrée parlementaire : Thambwe Mwamba et Mabunda ont du pain sur la planche

Les portes du parlement congolais vont s’ouvrir ce mardi 15 Septembre 2020  au palais du peuple. Bien que budgétaire, cette rentrée parlementaire est très attendue avec une pléthore des dossiers sensibles en suspens.

L’hémicycle sera un lieu où un moment de grande chaleur politique, très laborieuse avec le dossier CENI, les réformes électorales, les lois Minaku-Sakata et d’autres dossiers.

L’entérinement de Ronsard Malonda, contesté par une frange des responsables religieux. Les parlementaires décideront de la suite à donner après le refus par le Président de la République Felix Tshisekedi Tshilombo de signer l’ordonnance le nommant.

Le remplacement au poste du Premier Vice-Président du bureau de l’Assemblé nationale après la destitution en Mai dernier de Jean-Marc Kabund. L’UDPS avait présenté une candidate à ce poste en la personne de la députée Patricia Nseya.

Une autre question liée aux réformes du système Electoral, avec le groupe de 13 qui se poursuit encore sans pouvoir rencontrer Joseph Kabila, l’autorité morale du FCC.

S’agissant la proposition du sénateur Alphonse Ngoy Kasanji au sujet d’une élection du Président de la République au suffrage indirect, afin d’économiser les moyens. A ce sujet, certains acteurs politiques ont réagi à ce sujet notamment le secrétaire Général de l’UDPS, qui a exprimé son opposition.

A ce même sujet, le FCC à son tour tour, à travers son coordonnateur Néhemie Mwilanya, explique que leur regroupement n’a levé aucune option sur un quelconque projet de réformes électorales.

 » je comprends le questionnement de l’opinion au sujet des réformes. Mais elle devrait patienter car aucune option n’a été levée à ce jour par les instances dirigeantes du FCC. Les opinions des uns et des autres N’engagent que leurs auteurs », rétorque le Front Commun du Congo par son compte Twitter.

Nous nous posons des questions pour savoir, si et seulement si les élus du peuple agiront consciencieusement, sans tenir compte des contraintes liées à leurs plate-formes politiques afin d’éviter de plonger le pays dans le chaos  Pendant que Minaku et Sakata auteurs de trois propositions de loi portant sur la réforme judiciaire, avaient promis de ne rien lâcher en dépit du boycotte du peuple.

Bruno TUBAJIKI T.

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